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Projection de Faro la reine des eaux VOSTF

13/10/23 17:00

Cinéma Nestor Burm

Projection de Faro la reine des eaux VOSTF

Ce film de Salif Traoré sorti en 2007 traite du conflit complexe entre tradition et modernité dans un village malien.

Faro la reine des eaux

De Salif Traoré

Mali / France / Canada / Burkina Faso / Allemagne -

2008 - 1h36 - VOSTF

Avec Sotigui Kouyaté, Fili Traoré, Diénéba Koné, Modibo D.

Traoré, Habib Dembélé, Maimouna Hélène Diarra, Michel

Moambara.


Sur les bords du fleuve Niger, au Mali, Sakoro est un petit village de pêcheur. L'eau est partout et a quelque chose d'une mer tant son lit est large. Aussi les terres paraissent isolées, comme une petite île que le film ne quittera jamais. Zan, né ici, est parti depuis longtemps.

Il y revient un matin au volant de son 4x4, avec des outils de mesure qui tranchent avec l'artisanat local. Ce pourrait être l'arrivée du fils pro-digue, c'est le retour du bâtard. Sa mère l'accueille entre joie et réticence : il est venu pour découvrir qui est son père. Son arrivée coïncide avec les brusques mouvements de Faro, l'esprit du fleuve... En poussant les villageois à moderniser la gestion du fleuve voisin, il se confronte à leur immobilisme


• Une fable humaniste... Salif Traoré plaide simplement pour une Afrique modernisée ou le savoir, école de tolérance, ouvrirait entin une fenêtre sur le monde. Télérama


• • Salif Traoré évoque l'opposition entre le savoir rationnel, symbolisé par Zan, et la croyance magique.

Le Monde


• • Salif Traoré dépeint la vie rurale malienne, tiraillée entre respect des traditions et modernité... Comme un scénario descend parfois directement de la litté rature, en dehors même des adaptations, ici il vient du conte. Figures claires des personnages qui dessinent toutes les classes sociales, grandes questions intemporelles et présence appuyée de l'oralité et de la gestuelle. Le mariage avec le cinéma est réussi, le jeu ne plombe pas l'image comme on le voit parfois. Après avoir été assistant réalisateur de Souleymane Cissé Le Vent en 1982, Yeelen en 1987), et d'Abder-rahmane Sissako (La Vie sur terre, 1997), Salif Traoré trouve dans Faro, la reine des eaux une belle indé-pendance... Zan le Malien qui veut la modernité est bien sûr le double cinématographique de Salif Traoré. Les films de réalisateurs occidentaux sur l'Afrique sont souvent mal perçus, trop rattachés avec ou sans raison à un regard occidental. D'où l'importance ici de ce message et du développement d'une véritable production locale. En tournant son film en numérique Haute Définition dans le but de faire travailler et de former des techniciens maliens, Salif Traoré poursuit sa volonté de modernisation au-delà même du film, avec discrétion et cohérence. Critikat.com

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